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(culturepop)*
8 novembre 2006

Test in vivo

Exercice théâtral : deux personnes face à face, les yeux dans les yeux. Première étape, phrases d'amour. On prend le temps de ressentir avant de rendre. Jusqu'à ce que l'on s'arrête. Seconde, phrases de haine. Idem, sans tomber dans la colère ; la haine, ça se ressent avant tout.

L'opposition de ces deux sentiments vus et revus, auxquels on pense généralement lorsque l'on doit en confronter deux, est assez explicite lorsque l'on constate le travail de plusieurs couples (de filles). Et finalement, cela montre ce à quoi l'on peut facilement arriver avec un peu de réflexion.

L'amour est timide, distancé. Il est difficile de "jouer" cela, car ça n'est pas naturel. Qui ose dans la vie de tous les jours dire tout ce qu'il pense de bon envers quelqu'un ? Après le ressenti d'une phrase, on en relance une un peu honteuse, un peu bridée.

La haine est froide. Coupée de silence. Les mots sont courts, brefs, forts. Et ça vient beaucoup mieux que les phrases d'amour. Parfois même on se rapproche. Facile de "jouer". A assimiler et à digérer en soi, c'est plus compliqué. Arriver à ne plus penser à la personne qui est en face, à une autre, pour qui l'on serait vraiment haineux, et à rendre aussi fort. Mais cela vient beaucoup mieux.

N'est-ce pas purement contradictoire ?

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