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(culturepop)*
13 octobre 2006

And nothing gets crossed out

- Ca va ?
- Oui, oui, merci. Et toi ?

Je ne lancerai en aucun cas le débat sur cette profonde réplique qui - pas plus à vous qu'à moi - me parvient aux oreilles un nombre incalculable, même avec toute la *bonne volonté* dont je dispose envers les mathématiques (sic), de fois à longueur de journée.

Dans l'ancien établissement de notre feu bien-aimé Jules Vernes, où les escaliers d'époque sont aujourd'hui encore foulés par des milliers de pieds adolescents du matin au soir, les lycéens ont cours six jours sur sept.
Ceci n'est pas un drame en soi, car finalement on arrive à passer plus de temps à la maison que là-bas, bien heureusement et évidemment. Cependant, cela nous "force" également à voir, six jours sur sept, les mêmes professeurs, et par conséquent les mêmes élèves. Conséquence logique de la routine rébarbative des emplois du temps rythmés par tranches de 55min - clôturées par la splendide sonnerie-symphonie qui résonne inlassablement, ne vous écrasant qu'un peu plus votre pauvre cervelet fatigué, vous n'êtes chez vous que pour continuer à poser le nez dans vos cours où à regarder mélancoliquement par la fenêtre, ce qui ne présente aucun intérêt propre puisque le matin et le soir (ou les principaux moments de la journée où vous vous retrouvez, comme je le suis, le cul vissé sur votre chaise de bureau, devant votre ordinateur), il fait noir.

Loin les longs discours sur l'inutilité écrasante de la classe dispensés par Chloé, adolescente en crise et bientôt lycéenne depuis un an et demi (seulement). Non, même si le cerveau subit les inévitables coups d'enclumes assennés par, à titre d'exemple, Mmes C. et R., la plupart des choses s'avère intéressante. C'est là le principal.

Seulement, il est 20:27.
Mon café refroidit à côté de moi, à peine d'un tiers bu, parce que mon café ce soir avait un goût désagréable ; c'est pourtant celui qui réussit à me faire me retourner trente-cinq fois dans mon lit avant de fermer l'oeil. On dirait mes premiers lapements dégoûtés dans les tasses parentales.
Mon ventre me rappelle allègrement que j'ai encore avalé au moins quinze choses en trop aujourd'hui, et que si je veux cesser mon cirque il faudrait bien commencer par quelque chose d'abordable, à savoir l'arrêt du n'importequoiculinaire.
Mon DS d'éco de demain me fait stresser comme pas deux, parce que je n'ai évidemment pas encore plongé sérieusement dans les cours, et que j'ai la peur atroce de me récupérer une vieille note avariée qui volette autour de la moyenne.
Mes idées sont restées au stade d'idées.

Sur ce, je vais aller m'intéresser aux normes du tatouage et son épanouissement en tant que marché.

Note : J'allais oublier. Pourquoi les gens n'arrêtent-ils pas de s'embrasser en hiver ? Je vis dans une pub Ricorée géante. Et vous savez quoi ? Cela me fait atrooocement chier. Parce que moi aussi, j'aimerais me lever le matin avec du chocolat dans les yeux.

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Commentaires
D
génial !
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