Please don't tell me you could be happy !
J'ai envie de changement. En fait, j'ai perpétuellement envie de changement. Je n'arrive pas tellement à me tenir à quelque chose.
D'abord il y a mon 400D qui est une vraie bénédiction du ciel et qui gagnerait à sortir plus souvent (ainsi que l'oeil, derrière). C'est tellement grisant de se dire que l'on va prendre juste tel instant et non pas un autre, la bague de mise au point qui s'ajuste, le tout petit "clic" au déclenchement (ça me change de l'EOS 300... !). Cela dit l'argentique me manque un peu. Le jour où j'aurai l'impression d'avoir du temps, j'irai racheter des pellicules et payer mon adhésion au club-photo pour profiter du labo. Je reste convaincue que la vraie photographie, celle qui persistera toujours dans le temps, c'est celle qu'on aura bidouillé de ses petites mains, et pour laquelle il aura fallu attendre parfois plusieurs semaines avant de découvrir avec surprise le rendu réel de la prise de vue.
Il faudrait que j'apprenne à me servir un peu mieux de Photoshop. Et de Dreamweaver aussi, dès que j'ai un peu de choses en stock j'ouvre un p'tit domaine.
J'ai plein d'idées dans la tête. Si vous êtes volontaires pour jouer les modèles, je suis preneuse, hu.
Comme je suis gentille je vous poste une photo de Syd Barrett par Mick Rock, photographe découvert (son nom surtout) dans le hors série Rock & Photo de Rock & Folk qu'il-est-bien. Je suis en admiration. Et jalouse de cette période où chacun a pu taper la discut' à Kurt, Bowie, Syyyd (pardon), où l'on partait avec les groupes pour des tournées hallucinantes, où l'on vivait, tout simplement. Tous disent plus ou moins qu'ils n'ont aucun regret étant donné ce qu'ils ont pu vivre pendant cette période. J'en ai lu un qui disait "J'espère que les jeunes d'aujourd'hui s'éclatent toujours". Je vous envoie à ce propos chez Cé.
En théorie, ou du moins comme je l'avais prévu, je devrais être à la Formathèque en train d'écouter une conférence sur les métiers du journalisme organisée par Ouest-France. Je doute que cela m'ait éclairée d'un coup sur la question inéluctable de mon possible avenir, mais bon. Je m'y rendrai cet après-midi pour l'option "Partir étudier à l'étranger".
Je ne sais vraiment pas ce que je veux faire. J'ai peur de choisir l'option "école d'arts" pour les macs plein les salles informatiques et l'ambiance qui y règne. Non, ne soyons pas si catégorique, pour l'enseignement aussi. J'aimerais tant apprendre à travailler lumière et couleur.
Et alors j'aurai dû m'installer derrière mon bureau comme toute élève qui se respecte, surtout que je viens de manquer une répé sous le prétexte "Conférence Formathèque". Je n'en suis pas fière. J'ai trop de choses à faire, et il va falloir que je m'y mette, sinon je vais encore passer une semaine de plus à me plaindre de moi continuellement.